Les 5 choses à ne pas faire dans les conflits commerciaux internationaux.
Lorsque nous parlons de litiges commerciaux internationaux, nous faisons référence aux problèmes qui surviennent entre deux ou plusieurs sujets de pays différents dans le cadre de l’exécution de contrats commerciaux.
Il s’agit généralement de litiges relatifs à la manière d’exécuter et/ou d’interpréter les contrats eux-mêmes.
La gestion de ces litiges doit être prévue de manière appropriée lors de la rédaction du contrat et ne peut être laissée à la libre inspiration des parties mais doit être confiée à des professionnels expérimentés.
Normalement, l’analyse portera sur la préférence de la juridiction de l’une des parties et la saisine du tribunal de cette dernière ou le choix d’une chambre mixte d’arbitrage international.
Cependant, même dans la subjectivité de toute relation commerciale, il est possible d’établir un manuel général des 5 choses à éviter lorsque l’on parle ou que l’on traite de litiges commerciaux internationaux, en particulier lorsque l’on a l’intention d’opter pour des clauses d’arbitrage.
# 1. Déléguer automatiquement les litiges à une Cour au lieu de une Chambre d’arbitrage.
Il est nécessaire de dissiper le cliché de la charge excessive de l’ arbitrage international concernant un arrêt ordinaire de la Cour. Normalement, lorsqu’il s’agit de litiges commerciaux internationaux, il est fait référence à des accords économiquement importants.
En cas de litige, on cherchera à définir la valeur du litige. Il n’est donc absolument pas exclu qu’un litige devant un magistrat soit plus coûteux en termes d’économie et de temps.
De plus, le litige géré par une Chambre d’arbitrage aura l’avantage d’être parfois le seul moyen de voir une sentence exécutée, surtout s’il n’y a pas d’accord sur la reconnaissance mutuelle entre les deux pays des parties impliquées.
#2. Choose the Arbitration Chamber without taking into account the nationality of a counterpart.
Même le fait de ne pas choisir avec soin l’organe qui tranchera le litige dans le cadre de l’arbitrage est un risque à ne pas prendre lorsque l’on décide d’insérer la clause d’arbitrage dans le contrat.
En fonction de la zone géographique à laquelle appartient le cocontractant, il existe des chambres arbitrales de référence, qui inciteront ce dernier à accepter la clause réduite en cas de doute lors de la rédaction du contrat.
Par exemple, les Américains auront tendance à imposer l’AAA (American Arbitration Association) ou leurs homologues du Moyen-Orient à désigner Londres ou la Suisse comme leurs lieux de prédilection.
L’essentiel sera d’abord d’évaluer la rédaction de la clause, à la fois le règlement de la Chambre lui-même qui pourrait entraîner certains problèmes d’un point de vue juridique, et les tarifs.
# 3. Identifier de manière incorrecte le lieu de l’arbitrage.
Si l’arbitrage est choisi pour résoudre les litiges, il sera nécessaire de déterminer exactement où il se situe.
Un point fondamental car la clause pourrait être considérée comme nulle ou même pourrait affecter l’internationalité de la sentence.
# 4. Préférer le conseil d’arbitrage à l’arbitre unique .
Parfois, le choix du collège des trois référents est non seulement le plus fiable mais aussi le plus prestigieux. En réalité, ce choix risque d’être un véritable gaspillage et devrait être relégué aux cas vraiment complexes.
# 5. Improvisez.
La prévision des éventuels litiges commerciaux internationaux pouvant résulter de l’exécution d’un contrat est un point fondamental à garder à l’esprit lors de la rédaction d’un contrat avec des homologues étrangers. Nous avons besoin d’une vue d’ensemble de toutes les conséquences possibles et des outils de résolution des litiges.










Laisser un commentaire