Décider de transférer votre résidence en Italie, si vous recevez une pension d’un pays étranger, peut s’avérer très pratique.
La loi de finances 2019 a introduit l’article 24-ter du TUIR (loi fiscale), dans lequel il est établi que les titulaires de pensions de source étrangère qui décident de transférer leur résidence en Italie, peuvent bénéficier d’un impôt sur le revenu des personnes physiques (IRPEF) d’un montant fixe de 7% quel que soit le revenu.
Il est également intéressant de noter que tous les revenus provenant de sources étrangères et/ou de produits étrangers sont imposés au même taux. D’après une première interprétation, cela signifie que les revenus de sources différentes, comme par exemple ceux provenant de la participation à des sociétés (dividendes), bénéficieraient également de cette facilitation.
Les exigences fondamentales pour ceux qui décident de s’installer en Italie pour leur retraite :
- être titulaire d’une pension d’un État étranger ;
- n’a pas résidé en Italie au cours des cinq années précédant celle au cours de laquelle la prestation est demandée ;
- a résidé dans un pays avec lequel l’Italie a conclu des accords de coopération administrative contre la double imposition et l’échange d’informations fiscales ;
- déménager dans une ville de moins de 20 000 habitants dans les régions des Pouilles (Apulia), de la Sicile, de la Calabre, de la Sardaigne, de la Campanie, de la Basilicate, des Abruzzes et du Molise.
La personne qui déménage doit s’adresser à un comptable ou à un centre d’aide fiscale (CAF) et exercer l’option pour l’année fiscale au cours de laquelle la résidence a été transférée.
Par exemple, si une personne s’est installée en Italie en 2019, elle bénéficiera du taux réduit dans la déclaration de revenus de 2020.
L’avantage sera valable pendant 5 ans et l’impôt devra être payé en une seule fois au moment de la déclaration de revenus.
L’administration fiscale aura le pouvoir de contrôler et éventuellement de révoquer l’avantage si la personne ne remplit plus les conditions requises ou si la période de cinq ans s’est écoulée.
Déménager en Italie, comment se conformer au concept de résidence.
Que doit faire un citoyen étranger pour s’installer en Italie ? La loi italienne prévoit certaines conditions pour définir une personne officiellement résidente :
- doit être inscrit dans le registre national ;
- doit avoir le lieu principal d’activité et/ou d’intérêts (domicile) en Italie ;
- doit avoir sa résidence habituelle en Italie
Il convient donc que le retraité qui décide de s’installer en Italie se conforme aux exigences susmentionnées, dont les formalités dépendent du pays d’origine.
Les personnes originaires de l’Union européenne auront certainement la vie plus facile puisqu’elles n’auront aucune autre activité à effectuer que de s’inscrire au bureau d’enregistrement, tandis que les personnes originaires de pays non membres de l’Union européenne devront travailler pour demander un visa d’entrée.
Par exemple, un citoyen américain ou un citoyen australien devra demander un visa de résidence élective, en disposant de ressources économiques documentées et amples, autonomes, stables et régulières, dont on peut raisonnablement supposer la continuité dans le temps, par exemple la pension et la disponibilité d’un logement dans lequel résider, en propriété ou en location avec contrat déjà stipulé.
Les avantages de la planification successorale pour les successeurs en Italie.
Passer sa retraite en Italie présente également des avantages en matière de succession, auxquels vous devez penser dès maintenant afin de déterminer la destination des actifs et l’imposition correspondante, y compris dans une perspective transfrontalière.
Une grande opportunité, donc, également pour ceux qui décident d’acheter une maison dans l’une des régions mentionnées ci-dessus pour profiter de leur retraite au bord de la mer ou à la montagne.










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